Jack The Ripper
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Londres, 1888, dans le pauvre quartier de Whitechapel, un tueur en série sévit depuis quelques mois, s'attaquant aux prostituées les moins fortunées. Toute la population est terrorisée par Jack L'éventreur.
 
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 En fin d'après-midi

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Mary Elizabeth Laurence

Mary Elizabeth Laurence


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MessageSujet: En fin d'après-midi   En fin d'après-midi EmptyJeu 6 Mai - 17:44

Mary entra dans la bibliothèque bien heureuse de trouver un petit coin de tranquillité. Cet édifice est un sanctuaire pour la jeune femme britannique. Les rangées de livres immobiles, les planchers de marbre toujours bien entretenus, les personnes qui chuchotent ou qui s’abstiennent de parler tout simplement. Personne ne se bat pour le droit de parole ou pour ajouter son grain de sel à une conversation. Elle peut presque entendre le silence qui l’enveloppe. Tout est bien différent de ce qu’elle vient de quitter à la maison.

La matinée à été chaotique pour tout dire. Sa tante Lilian a décidé qu’aujourd’hui était la journée qu’elle allait trouver mari pour sa nièce. Mme Davis avait invité trois petites familles, composées de la mère, le père et leur fils, pour prendre le thé. Mary un peu agacé par l’audace de sa tante, resta silencieuse, sauf quand on lui adressait la parole. Et même à ce point, elle garda ces réponses simples et courtes. La jeune femme connait très bien les trois prospects que sa tante à invitée.

Le premier se nomme Robert Bursnell, une jeune comptable qui prend la tête de la bisness familiale. Les comptable chez les Bursnell sont à Londres depuis des générations et tous croit que la famille aura toujours des comptable dans celle-ci. Le jeune homme cherche une femme qui ne pense point et qui fait tout ce qu’on lui dit. Il ne veut pas à faire la conversation, pour lui qui est souvent bien silencieux et n’a aucune intérêts de se forcer à parler de sa journée à sa femme après une journée de travail ardu. Bien sûr, sa tante ainsi que tout Londres sait qu’un homme comme Robert est un bon candidat comme il est le seul héritier des Bursnell, ce qui veux dire qu’il héritera de la fortune de son grand-père; un homme bien riche et qui prend bien soin de sa fortune.

Le deuxième jeune homme est Albert Smith, un jeune homme qui baigne dan la fortune de ces parents sans ce soucier d’un sou. Personne ne sait d’où vient sa fortune familiale, mais personne ne cherche à savoir. Il cherche une jolie petite poupée pour épouse qui peut supporter sa propre beauté. Une jeune femme qui est belle, qui sourit, qui le suis partout où il va pour parure. Il veut un couple que quand il passe près de n’importe qui à Londres ou ailleurs, les regardent et se disent qu’il ne peut avoir plus beau couple sur la planète. Mary est bien trop fière de sa culture et aime bien trop sa liberté pour suivre un homme partout sans rien dire et faire ce qu’il dit juste pour bien le faire paraitre.

Finalement, le dernier est un peu embêtant. Thomas Blyth est un jeune homme qui est très respectable. Il travaille pour son pain quotidien comme journaliste dans l’un des grands journaux de Londres. Il adore la littérature, tellement que c’est bien rare de le voire sans lecture avec lui. Sa famille est l’une très respecter en Angleterre car ils s’investies dans pleins d’évènements de charité et aide leur prochain. Le seul problème au tableau est que Thomas est l’un des premiers amis que Mary c’est fait à Londres quand elle est arrivée, et elle sait mieux que qui conque que cette homme à une préférence pour les personne du même sexe que lui. Bien sûr ils ne peuvent pas le dire à personne, comme se sujet est très tabou. Mary trouve que ce serait étrange de sortir avec son meilleur ami qui aimerait mieux être avec un homme qu’avec elle.


Mary se promena dans les rangées sans but précis, sans savoir sur quoi elle veut lire son prochain livre. Un roman policier? Un thriller? Un livre d’étude? Un roman à l’eau de rose? Trop de livre et pas assez de Mary pour les lire. La jeune femme toucha quelques livres du bout des doigts, comme pour tester si le livre l’interpellerait.
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Alexander L. Waldorf

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MessageSujet: Re: En fin d'après-midi   En fin d'après-midi EmptyVen 7 Mai - 0:33

    Il ne devait pas être loin de quatre heures de l'après-midi quand je mis les pieds dans l'immense librairie de Bloomsbury. À peine eus-je pénétré dans ses lieux que je fus emplie d'un grand soulagement, soupirant légèrement, je déposai deux livres sur le comptoir à l'accueil, souriant poliment à l'homme qui se tenait derrière ce dernier. Le pauvre libraire semblait bien blasé par son travail, se montrer courtois avec lui était à mes yeux la moindre des choses. Ces deux bouquins que j'avais empruntés avait été mes dernières lectures. Un superbe recueil de poésie que j'avais particulièrement savouré, très sombre, mais magnifique. L'autre était un roman d'amour très classique qui s'était rapidement montré ennuyeux, mais j'avais tout de même prit la peine de le terminer. La librairie était un lieu que j'appréciais particulièrement. Je m'y sentais bien souvent mieux qu'ailleurs. C'était un endroit paisible, calme et très agréable qui me permettais de venir relaxer un peu. J'aimais l'ambiance qui régnait ici et je prenais tout mon temps pour choisir adéquatement les nouveaux livres avec lesquels j'allais repartir.

    Je trainai un bon moment parmi les impressionnantes rangée, m'arrêtant de temps à autres quand je tombais sur un livre qui me semblait intéressant et que je n'avais pas lut. Mon attention fut attirée par la section de livre de médecine qui traitait sur la neuropsychologie, domaine qui me passionnait particulièrement, je pouvais passer de longues heures à chercher sur ce sujet et faire des tests à l'école le soir, quand j'en avais l'occasion. J'avais parfois l'impression que si j'étudiais assez le domaine, je parviendrais enfin à comprendre quelque chose au sujet de la phrénologie que les autres médecins n'avait jamais saisit. L'ouvrage que j'avais sélectionné me semblait intéressant. Je le calai donc sous mon coude avant de continuer mes recherches, changeant complètement de catégorie, je me dirigeai vers la section de la poésie. Je connaissais tous les recoins de cet endroit et il ne me fallut que très peu de temps pour trouver la rangée en question.

    C'est alors que je tournai l'angle d'un rayon que j'aperçus une jeune femme dans la rangée que je convoitais. Son profil m'étais complètement inconnu et vu la superbe tenue dont elle était vêtu, elle ne vivait surement pas dans le même quartier que moi. Je posai mon regard sur elle un instant.

    «Bien le bonjour mademoiselle»dis-je le plus poliment du monde en lui adressant un signe de tête et un mince sourire.

    Je ne voulais pas la déranger plus que nécessaire, alors je n'avançai pas plus, me contentant de regarder les livres qui étaient à ma portée, quelques mètres plus loin. Ne tenant pas à m'imposer outre mesure, je préférai attendre qu'elle s'éloigne avant d'aller regarder les ouvrages qui m'intéressaient. De toute façon, j'avais tout monde temps aujourd'hui.


Dernière édition par Alexander L. Waldorf le Ven 7 Mai - 7:42, édité 1 fois
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Mary Elizabeth Laurence

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MessageSujet: Re: En fin d'après-midi   En fin d'après-midi EmptyVen 7 Mai - 2:14

Mary regarda quelques livres qui se trouvèrent dans la section poésie, une des section qu'elle ne visite pas souvent. C’est une des lectures qui peut vous faire tombées en amour avec une phrase et la phrase d’ensuite vous faire pleurer ou vous épeurez. C'est les seules lectures à vous faire vivre quelque chose d'aussi émotionnel en quelques paragraphes. L’ancienne nanny de la jeune femme, Émilie, avait l’habitude de dire que certains secrets de l’âme pouvait se caché dans un poème et que si l'on portait attention au mot utiliser, on découvrait ces mots de tout les jours qui nous charme peu, nous donner un tout autre sentiment envers eux. Ça fait bien des années que qu’elle n’a pas touché à un recueil de poème, mais pour une raison étrange, cette passion est revenue la visité aujourd'hui. Elle a envie de s'enfouir dans des émotions qui ne sont pas les siennes pour l'instant. Alors elle prit son temps à regarder les titres, les auteurs, l’épaisseur de ceux-ci. Elle n'a pas envie d'ouvrir le recueil et de le refermer quelques minutes à peine après l'avoir ouvert. Elle serait bien trop désoler d'avoir eut le plaisir de lire ces mots qui nous touche se finir aussi tôt.

C'est ainsi que Mary promena doucement son index à fur et à mesure qu’elle explora les étagères, n’entendant pas le pas feutré qui se dirigea vers elle, mais surtout la section où elle se trouve, tellement qu’elle était concentrer sur son étude des volumes. Quand le jeune homme la salua poliment, elle sursauta légèrement laissant un petit cri échapper ces lèvres. Elle emporta sa main immédiatement à sa bouche essayant d’assourdir le son qui est déjà sorti, mais que voulez-vous, c’est un des réflexe humain. Elle se sentit stupide d’avoir fait ce petit mouvement inutile pour dissimuler un son qui c’est bien rendu aux oreilles de ceux qui l’entourent. Elle regarda le jeune homme qui avait l'air dans son groupe d'âge que quelques secondes avant de lui répondre. Pendant ces secondes, elle vit qu'il avait l'air très séduisant, mais ne se laissa pas tromper par ceci. Ne dit-on pas qu'il ne faut pas juger un livre par sa couverture?

-Bonjour à vous monsieur. Pardonnez-moi pour ce petit cri, c’est que vous m’avez surprise.

Mary fit quelques pas, s’éloignant un peu de la poésie, un peu par gène d’avoir été surprise par cet homme et avoir laissé un cri m’échapper. D’autre part elle ne voulait pas être dans le chemin d’autres personnes qui voudraient accéder aux livres devant moi. En plus, elle n’aime pas la sensation d’avoir quelqu’un qu’elle ne connait pas près d’elle quand elle choisit un livre. Un livre pour elle est un compagnon personnel pendant un moment. Les secrets qui se retrouvent entre leurs pages n’est pas à partager avec les personnes autour d’elle à ce moment précis. Du moins, c’est comme ça qu’elle le voyait.
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MessageSujet: Re: En fin d'après-midi   En fin d'après-midi EmptyVen 7 Mai - 7:42

    Le cri de surprise de la jeune femme devant moi me surpris tout autant, je n'avais pas pensé l'effrayer à ce point en me contentant de la saluer. Elle devait être très absorbée par ce qu'elle était en train de regarder, chose qui était compréhensible en ces lieux. Elle laissa retomber la main qu'elle avait vivement portée à se bouche et s'excusa alors pour sa réaction un peu démesurée, résultant d'une simple salutation de ma part.

    «Ce n'est rien, ne vous en faite pas. C'est à moi de m'excuser je ne voulais pas vous effrayer. » J'essayais de ne pas parler trop fort car la librairie était le lieu dit pour garder le silence, je ne tenais pas à déranger ceux qui s'adonnaient à de sérieuses lectures et qui désiraient être tranquille. Je comprenais tout à faire cela.

    Je regardai la jeune femme s'éloigner légèrement plus loin dans le rayon, cela me donna libre accès au livres que je souhaitai consulter, j'en profitai donc pour me diriger vers ceux si. Je passai un court moment à feuilleter des exemplaires plus ou moins intéressant, sans être capable de me décider, lançant de temps à autres de rapides coup d'œil à la jolie femme, étrangère, qui se trouvait devant moi.

    «Il n'est pas courant de voir une lady comme vous se promener dans les rangées de cette librairie »

    Osais-je alors lui dire, lui adressant un gentil sourire. Effectivement. Ce lieu était fréquenter par bien des hommes, professeurs d'universités, scientifiques et érudits en tout genre. Il était genre de croiser une femme qui portait un grand intérêt à la lecture, mais ce n'était pas quelque chose de désagréable, tout au contraire. Je continuai à sortir des livres, leurs jeter un coup d'œil avant de les remettre à leur place, espérant tomber sur l'exemplaire qui ferait mon affaire.

    «Vous aimez lire? »

    La question pouvait sembler stupide au premier abord, mais elle ne l'était pas tant que ça. Il fut tout à fait possible que cette jeune femme soit ici pour quelqu'un d'autre emprunter un roman pour quelqu'un, son mari par exemple. Quoi que ma curiosité amena alors mon regard sur sa main pour constater qu'aucun anneau de fiançailles ne décorait son doigt. C'était encore une femme seule, et à voir son habillement, elle provenait surement d'une femme assez fortunée et haut placée. Elle avait surement eu droit à beaucoup de culture et d'éducation dans sa jeunesse. Les femmes éduquées, intelligente, intellectuelles et ouverte d'esprit me plaisait beaucoup, il était agréable de discourir avec ce genre de personne.
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Mary Elizabeth Laurence

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MessageSujet: Re: En fin d'après-midi   En fin d'après-midi EmptySam 8 Mai - 6:53

Mary apprécia que le jeune home s’excuse auprès d’elle pour l’avoir fait sursauté. Ces phrases lui avait presque échappé tellement qu’il lui dit d’une voix si basse pour ne pas déranger les personnes qui cherchaient le silence entre ces murs. Il aurait pu arrêter de lui parler à partir du moment où il l’avait salué, comme les autres hommes dans cet endroit l’auraient fait, mais il lui a dit qu’elle n’avait pas à s’excuser au près de lui mais qu’il devait le faire. La jeune femme lui sourit doucement pour lui démontrer qu’elle acceptait son excuse à son tour.

Quand qu’elle recula un peu dans la rangée au début elle ne regarda que les livres devant elle, mais avec moins de concentration qu’il y a quelques secondes à peine. Mary entendit que le jeune homme avança vers l’endroit où elle se trouvait avant de s’avoir déplacé. Elle avait bien fait, il voulait surement venir dans cette section quand il l’a surprit. Puis elle entendit des livres se faire déplacés, leurs feuilles ce faire tournés et replacés sur les étagères. Elle ne voulu pas céder à se curiosité en regardant quels exemplaires ont retenu son attention. Ce n’est pas très poli de sa part si elle le fait. Alors, elle garda son regard vers ces livres qui se tiennent droit devant elle.

Après quelques instants il lui parla de nouveau. Cette fois-ci pour lui dire quelque chose qu’elle me fait souvent reprocher par ma tante. Mais dans se voix ne tenait pas la même intonation de reproche qu’elle utilise. Il le dit plutôt comme un fait, avec cette teinte de curiosité. C’est bien vrai que je suis surement la seule femme de vingt ans qui fréquente aussi régulièrement cette bibliothèque. Bien des femmes aiment lire quelques romans, mais elles vont aller à une plus petite librairie, ayant ce qu’elles veulent. Mais Mary, elle décide de venir ici pour pouvoir avoir accès à tout ces livres que peu de femmes vont toucher. Elle sourit cette fois-ci sans vraiment s’en rendre compte. Puis il lui demanda quelque chose qui lui fit encore monter sa main vers sa bouche, mais cette fois à la place d’un cri c’est un rire qu’elle étouffa avec succès. Son petit rire fut court et presque silencieux.

-Quelle question étrange à poser à une jeune femme qui se trouve dans une bibliothèque remplie de livre. Mais je vais quand même vous répondre malgré que je trouve que la question se répond d’elle-même à ce point-ci. Oui, j’aime lire. Par contre je trouve que le mot aimer est un peu faible pour ce qu’est la lecture pour moi.

Mary prit son temps pour regarder l’homme à qui elle s’adressait. Il porte des vêtements assez simple, ne suivant pas exactement la dernière mode comme les autres hommes de son entourage mais ça lui plaisait bien. Elle n’a jamais comprit pourquoi acheter autant de vêtements si c’est pour les changer quelques semaines plus tard. C’est pour cela que c’est sa tante qui lui achetait des robes du dernier cri. En le regardant, c’est son regard qui la captiva le plus. Malgré qu’il regarde d’elle aux livres qui prend et repose où il les a prit, elle pt voir qu’il est intense, comme si son regard pouvait parler de lui-même.

-Je ne veux pas vous retournez la question, car je vois très bien que vous êtes intéresser dans les livres en voyant comment vous prenez votre temps pour en choisir un. Mais j’aimerais bien savoir votre nom si vous voulez bien me le dire monsieur.
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MessageSujet: Re: En fin d'après-midi   En fin d'après-midi EmptyJeu 13 Mai - 1:06

    [excuse moi, c'est tout petit x) ]

    Je fus étonné de la réponse que me lança la demoiselle, mais cela me fit sourire. Elle était audacieuse tout de même. C'était un trait de personnalité très agréable chez une femme si ça n'allait pas à l'extrème. Je me permis de la regarder un moment avant d'hausser les épaules puis de répondre simplement ce que j'avais pensé quelques minutes plus tôt.

    « Vous auriez put être ici pour une raison tout autre que votre propre plaisir, on ne sait jamais. Peut-être pour rendre service à quelqu'un, ou je ne sais pas...Enfin, si vous aimez lire c'est une très bonne chose, la lecture est passe temps merveilleux. »

    Il était vrai que lire était de loin une des activités à la quelle je préfèrais m'adonner quand j'étais seul et que le temps de semblait long. On pouvait trouver de tout dans les livres et c'est ce qui était si intéressant, il y en avait pour tous les gouts et toutes les envies. Au même moment je reposais un livre sur l'étagère avant d'en prendre une nouveau que je regardais attentivement quand la jeune femme, un peu plus loin ajouta qu'il n'était pas nécessaire de me renvoyer la question. Je laissai échapper un léger rire, elle avait sans doute raison, il était dur de cacher ma passion pour la lecture quand j'en avais entre les mains. Elle me demanda alors mon nom. Je fus légèrement surpris je dois l'avouer. Il n'était pas courant de se faire poser ce genre de question si rapidement, par une parfaite inconnu. Mais lui dire mon nom ne me dérangeais absolument pas.

    « Mon nom? Mais bien sur. Je me nomme Alexander Lewis Waldorf. »

    Je me retournais alors vers elle en lui faisant un signe de tête comme pour la saluer. Mon nom n'avais rien d'exeptionnel, très peu devait connaitre ce nom de famille dans les environs. Je ne m'attendais à aucune réaction exatravagante de sa part, je poursuivis alors le plus poliement possible;

    « Puis-je donc à présent me permettre de vous demander le votre? »

    C'était peut-être un peu osé de ma part de lui poser une telle question, peut-être la jeune femme n'avait pas la moindre envie de me communiquer cette information, mais au fond je me disais que si elle avait prit la peine de demander mon nom, elle ne voyait surement aucun inconvénient à me demander le siens. J'attendis donc sa réponse, lui adressant un charmant sourire. C'était probablement la permière fois que je faisais la conversation à une fille en ces lieux, et c'était une situation assez amusante à mes yeux, j'en avais oublié pendant quelques instant la raison pour la quelle je me trouvais ici.
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MessageSujet: Re: En fin d'après-midi   En fin d'après-midi EmptyJeu 13 Mai - 21:52

La jeune femme comprit pourquoi il avait posé cette question qu’elle trouvait bien amusante il y a quelques instants. Bien sur, une femme dans une bibliothèque si grande pourrait être à cause que son mari, son père ou un homme près d’elle voulait un volume en particulier ou encore ne pouvait pas se déplacer par lui-même jusqu’ici. Mary n’a pas pensé un instant qu’elle aurait pu être ici pour d’autre raison que son propre amusement personnel. Elle se sentit un peu stupide d’avoir été si audacieuse en riant et en pointant une évidence qui ne l’ai pas tant que ça finalement. Elle sentit ces joues s’enflammées un peu révélant une petite teinte rose à celles-ci.

Il répondit à sa question à son tour. Son nom ne lui dit rien quand elle l’entendit. Malgré tout les rencontres qu’elle a grâce à M et Mme Davis, elle n’a jamais croisé cet homme ni quelqu’un qui portait ce nom de famille. Cela ne la surprit pas tant que ça, comme Londres est bien plus grand que la petite ville où elle avait passé les premières années de sa vie. Mais en l’entendant prononcer son nom, elle eut cette impression qu’il était noble. Pas noble par lien de sang mais plutôt par esprit. C’est bien difficile de l’expliquer, mais elle sentait que monsieur Waldorf pouvait être un grand homme dans ce monde. Peut-être c’est parce que le jeune homme à ces côtés lui est si poli comparer à bien des hommes qu’elle connait.

-Bien sur, c’est la moindre des choses à faire pour avoir dit votre nom de donner le mien en retour. Je m’appel Mary Elizabeth Laurence. Je suis très heureuse de faire votre connaissance monsieur Waldorf.

Elle fit une petite révérence comme elle a été éduquée à faire. Ni trop grande, car il n’est pas de sang royal à première vue, ni trop petite car cela serait un manque de respect. Elle se redressa après celle-ci puis lui souri doucement. Ne sachant pas trop faire, elle regarda les livres qui sont toujours là, attendant sagement que quelqu’un les dérangent, les explorent, les lisent. Mary en prit un entre les mains doucement et le feuilleta tranquillement, regardant s’il ne l’accrocherait pas, mais cela sans succès. La jeune femme essaya de penser ce qu’elle pourrait bien dire à l’homme près d’elle. Mademoiselle Laurence ne pouvait tout de même pas laisser la discussion à ça, se serait bien impolie et brute de sa part. Elle l’observa un peu du coin de l’œil en reprenant un nouveau livre. Il semblait bien à son aise dans ces livres de poésie. On dirait même qu’il semblait bien prendre pour trouver un livre qu’il n’a pas lu ou encore qui capterait son intérêt plus que les autres. Cela l’inspira et elle se tourna pour lui poser une autre question.

-Alors monsieur Waldorf, vous venez souvent visiter ces rangées? Vous semblez bien à l’aise dans celles-ci. Surtout comparer à moi, qui ne visite pas souvent cette section, je l’avoue.

Elle le regarda quand elle lui posa cette question mais retourna vite ces yeux vers le recueil en main. Elle ne voulait pas sembler trop curieuse, ni en demander trop. Alors elle regarda ce qu’elle avait en main, mais ne semblait toujours pas intéresser.
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MessageSujet: Re: En fin d'après-midi   En fin d'après-midi EmptyVen 14 Mai - 6:25

    Je vis la jeune femme rosir légèrement quand je lui dit que sa présence ici pouvait être tout autre que pour son propre divertissement, cela m'amusa de voir qu'elle se sentait embarrassée par sa dernière réponse. Je n'en fis pas un plat, après tout, ce n'était pas plus grave que ça. Je reposais doucement un livre quand elle accepta alors de me donner son nom, j'hochais doucement la tête pour lui laisser comprendre que j'avais bien reçu l'information et pour la remercier de sa légère révérence. Mary Elizabeth Laurence...je pris un moment pour penser à cela, mais ça ne sonnait aucune cloche dans mon esprit, c'était un nom que je ne connaissais pas.

    « Eh bien Mademoiselle Laurence, vous possédez un fort joli nom, je suis tout aussi ravi que vous de faire votre connaissance. »

    Mary Elizabeth me demanda alors gentiment si je venais souvent visiter ses rangés. Je dois avouer qu'effectivement, c'était un lieu dans le quel je me rendais assez souvent. À vrai dire, il n'y avait surement pas un seul rayon dans cette bibliothèque que je ne connaisse pas. Je l'avais maintes fois parcourue de fond en comble et je ne me lassais jamais.

    « Oui, je viens souvent ici en début de soirée, après une dure journée de travail ou d'étude. Mais je fois avouer qu'il est rare que je sois ici en fin d'après-midi, j'avais un peu de temps libre aujourd'hui, j'en ai profité pour passer ici rapidement. La section poésie me plait particulièrement. C'est une lecture si riche. »

    Il était vrai que l'on avait beau lire et relire trois fois, même dix fois le même poème, il y avait toujours un sens nouveau à découvrir, un nouveau message à y trouver. C'était fascinant. Par contre, la raison pour la quelle je venais si tôt était à vrai dire toute autre et ne dépendait pas tellement de mon temps libre, mais elle n'avait aucune raison de le savoir, je ne m'attardais donc pas sur le sujet. Lançant un rapide coup d'œil aux ouvrages qui se trouvaient devant moi pour en voir les auteurs et les titres. Un livre attira mon attention et je m'en saisis. Je ne pris pas la peine de l'ouvrir car c'était un recueil que je voulais lire depuis un moment, ça m'allait parfaitement, et je ne préférais pas que le contenu me soit dévoilé immédiatement, préférant garder la surprise au moment de le lire.

    « Et qu'en est-il de vous? Vous aimez la poésie? »

    J'étais bien curieux, peut-être un peu trop, mais j'aimais tant parler de littérature que des fois, je me laissais facilement aller à la conversation sans trop me soucier du reste. Peut-être que cette jeune femme préférait être tranquille, si c'était le cas je ne l'importunerais pas plus longtemps, de toute façon, il ne fallait pas que je m'attarde ici trop longtemps, j'avais beaucoup à faire aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: En fin d'après-midi   En fin d'après-midi EmptyVen 14 Mai - 19:21

Mary écouta attentivement quand il parla de ces habitudes de venir à la bibliothèque. Elle comprit pourquoi ils ne se croisèrent jamais ici. Malgré qu’ils viennent tout les deux assez régulièrement, de ce qu’elle a comprit, ils ne se sont pas vus dans ces lieux. Mary vient presque tout le temps en milieu d’après-midi pour pouvoir profiter de sa journée pour lire. Elle n’avait rien de mieux à faire de toute façon. M Waldorf pou ça part, il visite ces rangées en début de soirée. Peut-être que c’est le seul moment de libre qu’il a. Il semble être un homme très occupé. Travail et étude ne sont pas facile à conjuguer dit souvent son oncle.

Ces a des moments comme celui-ci qu’elle n’aime pas être une femme avec une certaine richesse. Premièrement, elle ne peut pas faire ce qu’elle veut; étudier. Elle aimerait tant ça. Mais il y a aussi le fait qu’elle n’aime pas le fait qu’elle est bien dans ces draps de soie quand d’autres personnes remuent ciel et terre pour survivre. Mais elle ne peut rien y faire malheureusement.

Le jeune homme à ces côtés parla avec une courte passion de la poésie. Malgré qu’il ne dise que deux petites phrases sur celle-ci, Mary sut sur le moment qu’il aime cette littérature. C’est tout à son honneur aussi, une lecture comme celle-ci est si profonde parfois. Cela démontre à la jeune fille qu’il est un homme qui n’a pas peur de faire face à ces sentiments. Du mois c’est ce qu’elle pense. Il prit un ouvrage sans trop s’y attarder comme les autres et le fit rejoindre son autre volume dans les mains. Puis il me posa une question à son tour. En fait il m’en posa deux, mais la première ne comptait pas vraiment comme elle est rattachée à la deuxième.

-J’aime bien la poésie, mais ça fait si longtemps que je n’ai pas ouvert un de ces ouvrage que je ne sais plus comment les choisir. Je dois avouer que mon esprit était tourné vers d’autre type de littérature. Mais aujourd’hui je sentais mon humeur délaisser toute autre littérature et appeler pour un recueil de poésie.

Elle reposa son livre sur l’étagère une fois de plus. Elle commença à se dire que c’est bien difficile de trouver un livre de poésie qui nous intéresse. Mais la patience est l’une de c’est grande qualité donc elle attrapa un autre volume et l’ouvrit. Il sembla un peu intéressant mais il ne capta pas totalement son intérêt. Elle le ferma et le mit dans le creux de sa main droite. Si elle ne trouve pas mieux elle lira celui-ci.

-Je vois que vous avez trouvé un volume à votre goût. Puis-je me permettre l’audace de savoir qui est l’auteur? J’ai bien de la difficulté à retrouver les auteurs qui me fait chavirer dans leur monde. Je crois que ça fait trop longtemps que j’ai lu de ceux-ci.

Elle le regarda en se demandant si elle a été trop loin cette fois-ci. Ce n’est pas quelque chose qu’elle a l’habitude de faire. Elle se sentait un peut trop audacieuse aujourd’hui à son goût. Elle ne parle jamais dans ces rangées, elle ne demande jamais les lectures des autres. Mais aujourd’hui est différent. Mary n’est pas encore sur si c’est une bonne ou une mauvaise différence.
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