Londres, 1888, dans le pauvre quartier de Whitechapel, un tueur en série sévit depuis quelques mois, s'attaquant aux prostituées les moins fortunées. Toute la population est terrorisée par Jack L'éventreur.
|
| | | when I get home [Thalassa] |  |
| | | Auteur | Message |
|---|
Alexander L. Waldorf
Messages : 74
Date d'inscription : 06/05/2010
| Sujet: when I get home [Thalassa] ![when I get home [Thalassa] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Ven 7 Mai - 1:55 | |
| Il devait être environ vingt deux heure en ce jeudi soir brumeux. Je marchais d'un pas vif dans les rues de Whitechapel en direction de mon appartement. Mon manteau bien fermé contre moi, je trouvais l'air de cette nuit fort agréable bien que très fraiche. Je venais de terminer une longue et pénible journée à l'école et j'étais resté le soir un bon moment pour à l'autopsie d'un corps qui nous avait été apporté en début de soirée. Un vieil homme qui avait été retrouvé sans vie dans la Tamise. La mort ne semblait être rien de plus qu'une noyade. C'était probablement un vieillard alcoolique qui avait perdu pied ou c'était fait pousser dans le fleuve, et avait été incapable d'en ressortir, les berges du canal, aménagée en cet endroit étant beaucoup trop haute pour que quiconque y parvienne. Pour cela il aurait dut nager un bon moment, mais dans l'état ou il était, ça tenait de l'impossible. J'étais donc resté tard au laboratoire en compagnie d'un collègue, pour effectuer l'autopsie et j'avais ensuite prit la responsabilité d'écrire le rapport, laissant mon compagnon de travail fatigué rentrer chez lui afin de prendre soin de sa famille.
Marchant d'un bon pas, je ne prêtais pas la moindre attention à ceux qui croisaient me chemin. Je n'imaginais que trop bien leurs visages et il était hors de question pour moi de les apercevoir. Vieux mendiants, mourant de froids, réclamant argent et nourriture, une série de catins tous les coins de rues, ivres, sentant la charogne à des kilomètres, je ne les connaissaient que trop bien et cela me puait au nez. Je passais donc mon chemin en silence, traversant la rue bien active à cette heure de la nuit pour marcher sur le trottoir d'enfance. L'envie d'être chez moi se faisait pressante, un peu de confort, de chaleur et un bon bain...voilà une idée qui était très alléchante.
Je fouillai rapidement dans ma poche pour en sortir un paquet de cigarette quelque peu écrasé et en sortais un de ses minces rouleaux de tabac haché pour le porter à mes lèvres. J'attrapais par la même occasion mon briquet avec le quel je l'allumais. J'en prit une première longue bouffée et rapidement la fumée fit son chemin jusqu'à mes poumons, me procurant cette sensation de satisfaction que j'aimais tant. Je remis le tout dans ma poche tout en poursuivant mon chemin. Au moment ou je passais sous un lampadaire qui élirait faiblement les quelques mètres de trottoir devant moi, j'aperçus du coin de l'œil une silhouette immobile, à ma gauche, appuyée contre le mur. Je laissai échapper un bref soupir, évitant de m'y attarder. Encore une de ses femmes que les gens osaient appeler fille de joie. Je serais fermement la mâchoire, ignorant cette présence alors que j'étais sur le point de passer devant elle. Je priais qu'elle se taise, qu'elle ne me demande rien. Mais je n'y croyais pas, ces femmes étaient incapable de se taire, de laisser quelqu'un tranquille, ne serait-ce que pour une fois. Tout au fond de ma poche, mon poing c'était brusquement serré et je sentais mes ongles, pourtant très courts, s'enfoncer dans la peau de ma paume.
| |
| | | | Thalassa
Admin
Messages : 30
Date d'inscription : 02/05/2010
| | Sujet: Re: when I get home [Thalassa] Ven 7 Mai - 4:06 | |
| Ce soir, comme plusieurs ces temps ci, était un soir pénible. Elle attendit sagement que le soleil se couche, priant presque pour que l'homme qui s'occupait de la maison close, ne viennent pas lui dire qu'elle n'avait pas suffisamment gagné pour dormir dans cette chambre. Et ce fut le cas. Elle devait donc quitter la maison et aller trouver de l'argent ailleurs, de n'importe quelle façon qui soit. Habiller comme l'homme l'avait choisit, Thalassa quitta la maison. Elle eut tout juste le temps d'attraper un manteau avant de quitter.
En sortant dans la rue, elle frissonna, son habit qui se réduisait a des talons haut, des bas collant plutôt miteux, une jupe courte et un haut au grand décolleter, ne la réchauffait pas. Elle enfila le manteau et le ferma sur sa poitrine, cachant ainsi son habillement qui lui fessait honte. Elle détacha ses cheveux, afin de cacher les bleus sur son cou, ainsi que son maquillage un peu trop criard. Elle essuya ses lèvres sur la manche de son manteau noir et entreprit de remonté la rue.
Elle traversa deux rue, puis se cacha dans une ou personne ne la connaissait. Elle s’appuya sur le mur d’un magasin fermer et attendit, la tête basse d’adressant la parole a personne et espérait que personne ne la regarde et que personne ne lui parle. Elle se cachait derrière ses cheveux, attendant le lever du soleil. Elle craignait de faire une mauvaise rencontre, mais se disait qu’au fond, ce ne serait pas si mal d’être débarrasser de cette vie.
Avec le temps, elle se mit à rêver d’un avenir meilleur, ce qui lui fit relever la tête. Elle avait fermé les yeux, laissant défiler derrière ses paupières close cette belle vie qu’elle s’imaginait. Thalassa se voyait devenir femme de ménage, ou encore gardienne d’enfant, ou nanny tant qu’a y être, en autant que ca la débarrasser des maisons closes et de cette vie de malheur. Mais l’image de Josh la ramenait sans cesse a la réalité, elle finissait toujours par baiser la tête a nouveau et recommencer a déprimer.
C’est environ a ce moment la de ses réflexions qu’elle vit l’ombre d’un homme qui s’approchait. Elle soupira, espérant qu’il change de trottoir ou qu’il passe son chemin sans lui parler, elle ne sentait pas le courage de suivre encore un inconnu ou de refuser en disant qu’elle avait affaire ailleurs. Elle pensait même à reprendre sa route devant cet homme, mais les rumeurs des ruelles de Whitechapel, lui fit changer d’avis. Elle resta donc la, miteuse, tête baiser espérant qu’elle vivrait le lever du soleil…
Elle releva la tête au dernier moment, juste au moment ou l’homme passa devant elle, l’air d’espérer qu’on ne lui parle pas, mais elle le reconnut et ne put s’empêcher de sourire.
-Alexander… Souffla t’elle juste assez fort pour qu’il l’entend…
[HJ: Tu m'inspire mdr] | |
| | | | Alexander L. Waldorf
Messages : 74
Date d'inscription : 06/05/2010
| | Sujet: Re: when I get home [Thalassa] Ven 7 Mai - 6:12 | |
| Complètement absorbé par mes pensés et ma cigarettes, jamais au grand jamais je n'aurais crut que la femme au bord de la rue ne m'appelle par mon nom. Mon sang se glaça un instant, comment une de ses femmes pouvaient connaître mon prénom et le prononcer de la sorte. Je sentis une espèce de rage naitre en moi, mais rapidement elle se dissipa quand je levais la tête pour laisser place à la surprise, empreinte d'un peu d'inquiétude.
« Lena … » soufflais-je faiblement alors que je m'arrêtais pour lui faire faire. Je fronçais légèrement les sourcils, la dévisageant de haut en bas. « Bonsoir. » La politesse était pour moi la moindre des choses, comme à mon habitude.
Je connaissais cette femme, évidement, je me souvenais très bien d'elle. Elle était arrivée au beau milieu de la nuit alors que j'étais de service à l'hôpital, elle avait une cheville mal en point et c'était moi qui avait prit soin d'elle. L'hôpital étant complètement désert à cette heure avancée, nous avions beaucoup discuté de tout et de rien, elle m'avait donné son prénom en partant et je lui avais donné le mien. Elle était revenu quelques temps plus tard pour faire le bilan de sa blessure et c'était encore moi qui l'avait reçu. La voir sur le trottoir dans cette tenue me chamboula un court instant, je ne me sentais pas à l'aise, je n'osais pas la regarder en face.
« Je ne savais pas que vous...enfin... »
Maladroitement, je la pointai du doigt ainsi que le trottoir et la rue, c'était très vague comme geste, mais ça voulait bien dire ce que ça voulait dire. Les mots restaient coincés dans ma gorge sans que je ne parvienne à dire ''prostituée''. De toute façon elle comprenait très bien, pas besoin d'en dire d'avantage. Ça me semblait beaucoup trop irréel et je venais de perdre un peu de ma contenance. Jamais en la voyant arriver à l'hôpital cette nuit là je n'aurais put croire que Lena faisait le trottoir. J'osais alors pour la première fois poser mes yeux dans les siens, et je vis la souffrance beaucoup trop présente dans les yeux de la jeune femme. Que se passait-il donc dans sa vie pour qu'elle se retrouve ici? Je n'étais pas certain de vouloir l'entendre. Je portais ma cigarette à mes lèvres pour en prendre une nouvelle bouffée. J'étais là, au beau milieu du trottoir, à la regarder, et je ne savais pas trop que dire. J'avais l'impression qu'en cet étrange moment, aucunes paroles n'étaient de conséquences. En ce moment, j'étais en train de me dire que j'aurais aimé ne jamais avoir à soigner cette femme, je n'aurais jamais sut qui elle était réellement en la croisant dans la rue en cette nuit froide. Je regardais alors la fumée qui s'échappait de mes poumons se dissiper dans l'air. Autour de nous, il y avait peu d'agitation. Tous se faisait discret dès qu'un homme déambulait dans la rue, on craignait le tuer de Whitechapel comme la peste. Pourtant, j'avais un doute sur le fait qu'il se promène librement dans la rue avant de commettre un de ses crimes. C'était les soirs ou l'on ne voyait personne qu'il fallait se méfier. | |
| | | | Thalassa
Admin
Messages : 30
Date d'inscription : 02/05/2010
| | Sujet: Re: when I get home [Thalassa] Ven 7 Mai - 6:28 | |
| Elle avait subitement baisé les yeux quand elle l’avait appelé, sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce qu’elle était soulager de le voir, lui et personne d’autre. Sachant fort bien qu’un médecin de son âge ne toucherait jamais une fille comme elle. En entendant son nom, elle releva les yeux, au travers ses mèches sombres, elle le vit baiser les yeux et devenir mal a l’aise. Elle comprenait bien sur l’effet que ca fessais. Elle se savait belle et peu de chose en elle, laissait croire à qui que ce soit, ce qu’elle était forcée de faire. Sa supposition non directe la fit pourtant sourire. Elle referma le manteau sur elle et baisa à nouveau les yeux.
-Je rêve de m’enfuir et de ne plus rien devoir a personne… Murmura t’elle comme pour elle-même, mais assez fort pour qu’il l’entend. Je me suis retrouver ici malgré moi, ne sachant rien faire d’autre qu’être une gentille petite femme a la maison, mais l’homme qui devait partager ma vie a disparut et je n’ai plus eut les moyens de payer…
Elle avait parlé au soulier d’Alexander, convaincue que ce serait moins dur que d’affronter son regard. Elle ignorait même pourquoi elle se sentait obliger de s’expliquer. Elle soupira discrètement, espérant pouvoir échapper aux yeux de cet homme.
-Je suis tombé sur une mauvaise personne qui m’emprisonne à trouver de l’argent pour vivre… Ajouta t’elle, je n’ai pas d’autre choix…
La, elle osa un regard sur lui. Elle avait les larmes aux yeux, de honte plus que d’autre chose. Elle secoua la tête, un mouvement qui pouvait être remarqué que si on l’observait attentivement a travers le faible éclairage des lampadaires. Elle se refusait la pitié des autres et n’espérait rien d’autre qu’être écouter, par n’importe qui, c’était la première fois qu’elle osait ainsi parler, sans même savoir pourquoi.
-Excuse moi de t’ennuyer comme ca, tu as surement mieux a faire… Dit-t’elle, plus sur le ton d’une conversation normale que les murmures qu’elle avait utilisé pour livrer ses excuses.
Elle se permit un léger sourire qui illumina son visage le temps qu’il dura, puis à nouveau les yeux river au sol, elle attendit sagement qu’il passe son chemin… | |
| | | | Alexander L. Waldorf
Messages : 74
Date d'inscription : 06/05/2010
| | Sujet: Re: when I get home [Thalassa] Ven 7 Mai - 7:26 | |
| Nos regards échangés furent mal à l'aise l'espace d'un instant...rien de plus normal quand un médecin découvre que sa charmante patiente est finalement une prostituée. Et encore, si ça n'avait été que ça. Je fus très surpris d'entendre Lena se lancer dans ce discours soudain, mais je fus très intéressé d'entendre ce qu'elle avait à dire. Je fus prit d'un élan de compassion pour elle quand elle expliqua brièvement sa situation. C'était donc la raison pour la quelle elle était obligée de faire les trottoirs... Je trouvais l'homme en question bien gonflé. Ça ne se faisait pas, on épousait pas une femme pour finalement la laisser tomber, peu importe ce qui se passait. J'eus alors la vision de mon père, qui s'était battu jusqu'à sa mort, même dans le plus misérable des états, pour sauver ma foutue mère...évidement, se fut en vain, mais il avait essayé et c'était à mes yeux ce qui comptait.
La jeune femme m'expliqua alors qu'elle était emprisonnée, condamnée à ramener de l'argent pour pouvoir vivre, elle n'avait pas d'autre choix. Je comprenais très bien ou elle voulait en venir, je commençait à connaître cet univers plutôt bien. Je hochai doucement la tête pour lui montrer que je comprenais. Elle devait vive un terrible enfer, subir les désirs les plus fou d'un homme pendant un instant, pour finalement récolter quelques pièces au sol que l'homme ne lui donnait même pas en main propre, c'était quelque chose de dégoutant, comment pouvait-on manque à ce point de respect à une femme pour lui lancer son seul et unique salaire devant les pieds.
«N'ayez craintes, vous ne m'ennuyez pas. Mais je dois m'avouer surpris de vous voir dans cette situation. » J'étais réellement désolé de la trouver là, après l'histoire qu'elle venait de me raconter. Sa vie devait être un enfer...
Je ne sus quoi faire l'espace d'un instant, me demandant qu'elle était le meilleur geste à poser. Ma cigarette vint m'aider dans ma réflexion alors que j'y aspirait encore un peu de fumée. J'arrivais graduellement au bout de cette dernière.
«Vous êtes souvent dans le coin? Je passe ici tous les soirs quand je rentre de l'hôpital ou de l'école...Je n'ai pas le souvenir de vous avoir déjà croisé ici. »
Il était de coutume qu'une fille de joie reste dans le même coin, le même quartier. Elle était de la sorte plus simple à retrouver pour certain clients qui aimaient la régularité, toujours la même femme...enfin, la même femme était un bien grand mot. Ce n'était pas une femme que ces porcs venaient chercher en se présenter ici. Enfin, je ne tenais pas à penser à cela outre mesure. Je n'étais pas là pour plaider leurs causes. Une légère brise vint alors balayer les cheveux gracieux de Lena, à ce moment me parvint une douce effluve de son parfum, cette odeur me surpris, me rassura un peu. Elle ne sentait pas l'alcool à plein nez, elle sentait même plutôt bon. Ses paroles étaient honnêtes. | |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: when I get home [Thalassa] | |
| |
| | | | | | when I get home [Thalassa] | |
|
Sujets similaires | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
